PAULINE AUBRY - MRC


LE CODE ?

Quand on me parlait de code, j’avais en tête quelque chose d’assez obscure et complexe, un mystère que je n’étais pas pressée d’éclaircir. Un fond d’écran noir rempli de listes de données sans fin. Je pensais qu’il fallait s’appeler Neo et faire partie du monde restreint des développeurs la tête greffée à leurs écrans depuis le collège pour être capable de programmer.

Je ne savais pas non plus vraiment à quoi le code pouvait servir jusqu’il n’y pas si longtemps. C’était en quelque sorte l’ADN de nos ordinateurs et ça s’arrêtait là. Comme beaucoup je pense, j’utilise nos objets du quotidien; téléphone, console, four, sans essayer de comprendre comment ils fonctionnent. Tant que ça marche… Je me disais aussi que j’allais vite me faire un site internet tout en ayant aucune idée de comment j’allais procéder. Un élève m’a dit qu’il était préférable de savoir coder pour faire son site. Ah.

Bon, de toute façon la numérisation de notre société fait qu’aujourd’hui tout ce qui nous entoure dépend d’un algorithme, savoir coder dans un monde cimenté par le numérique ne peut qu’être un atout voir un must-have en terme de compétence et surtout j’ai envi de maîtriser la “ machine ” et non l’inverse. Allez.

Ok, jeune néophyte, je commence.

Alors... HTML,CSS,Visual studio, <head>, <body>, <div>, <id>, <class=>, <grid>, block, inline, balise orpheline, flex, flex-box, box-flex… Alalah. Ça va trop vite. Mais qu’est ce qu’elles racontent ?
On recommence : d’abord <p> lalala <p> puis ctrl+S

et je rafraîchis. . . . . . . .
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      . 
      . . . " lalala " affiché héhé! Winneuse.

Je suis lente, même très lente mais ça commence à venir au bout de plusieurs semaines. C’est réellement comme une nouvelle alphabétisation. On est obligé de recommencer jusqu’à l’obtention de l’effet désiré. L’approximation n’est pas autorisée. Précision, précision, précision. L’essai-erreur est très formateur cependant; en passant plus d’une heure sur une div qui n’était juste pas fermée, je m’en souviendrai les fois suivantes. Au bout d’un moment, je commence à comprendre la logique. Je peux même « tenter » des combinaisons et saisis petit à petit le potentiel du code comme outil de création : on peut créer un site internet, rédiger des articles, imprimer des éditions, faire du graphisme, obtenir des animations!
Ah ouaiii.

Et surtout, je comprends que le code est un vrai langage universel, tout le monde peut coder à partir du moment où il dispose d’un ordinateur et d’une liaison internet. Par exemple, à partir de son éditeur de code gratuit, on peut mettre en page son édition en s’affranchissant du logiciel « indesign ». Pas mal ! La programmation informatique permet également d’apprendre des autres. En totale transparence, l’intention d’un programmeur est déchiffrable quand on analyse sa page web, on peut ainsi puiser librement dans ses lignes de code et inversement. Cet accès à la connaissance pour tous me séduit tout particulièrement.

Finalement, apprendre le code n’est pas forcément apprendre à coder, c’est aussi apprendre à décoder ce qui nous entoure.

J’ai lu que le Ministère de l’éducation nationale s’organisait pour inscrire l’apprentissage de la programmation informatique dans les programmes scolaires. Maintenant ça me parait censé.

À partir de cette réflexion, j’ai choisi de proposer des exercices ludiques interactifs pour des enfants à partir des notions abordées dans cet MRC telles que les modèles de boîtes, CSS flex-box et CSS flex-grid.

MINI EXERCICES

À partir des bases intégrées dans ce MRC telles que les modèles de boîtes,CSS flex-box et CSS flex-grid, j’ai crée quatre mini jeux pour enfants :

1. Clique sur chaque pays pour découvrir les dessins cachés

2. Certaines fenêtres dévoilent l'intérieur des appartements, trouve lesquelles.

3.Toutes les lignes sont parallèles entre elles : Vrai ou Faux?

4.Labyrinthe : trouve ton chemin vers la pépite